mardi 31 décembre 2013

Un Amireux aige-doux pour emporter, svp!


L'année 2013 tirera bientôt à sa fin...

Ce qui annonce que j'aurai une année supplémentaire à mon sablier, mais surtout, qui prédit la venue d'un vent de renouveau.

Enfin!!!

Cette année, je crois que j'ai battu le record de rebondissements et de nouvelles vies. Le décompte me rendra probablement fébrile, car je tournerai la page sur chacun de ces chapitres auxquels je devrais tourner le dos et dire au revoir. Il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup appris de ses revirements de situations et, au final, je crois que rien dans ce monde n'arrive par hasard.

Depuis quelques jours, je m'amuse à faire le bilan de toutes mes péripéties afin de pouvoir en tirer quelques conclusions et commencer 2014 comme une bombe pleine d'énergie. Sans aucune pointe de nostalgie, mais surtout sans amertume, je me sens, tout simplement, bien. Une certaine forme de plénitude et de paix intérieure. Un bien-être indescriptible à décrire.

Alors, voici ma rétrospective de cette année haute en couleurs :

- J'ai fait le grand saut malgré moi et je suis passée de l'autre côté. J'ai eu 30 ans.

- J'ai aussi connu la guerre. Plus de peur que de mal.

- J'ai été folle en trois volets. J'ai assumé et je me suis libérée.

- Je me suis mise en mode récessionista sans le vouloir. C'est la beauté de mon métier!

- J'ai assumé ma compulsion du beigne.

- J'ai mangé une crème glacée empoisonnée et j'ai fini par digérer le morceau.

- Je suis devenue, Stéphanie en thérapie! J'ai découvert sous cette carapace, une personne sensible que je commence tranquillement à aimer.

- J'ai commencé ma nouvelle vie et je suis retournée à l'école.

- J'ai trouvé un Amireux qui sent la cannelle et les épices, grande source de réconfort.

- J'ai été surprise par le retour de Monsieur X en écrit. L'Orgueil et moi avons dansé le hula hoop.

- J'ai été mélangée, les cartes se sont brouillées ce qui a remué une tempête dans ma tête.

Mais surtout, en 2013, avec tous ces changements, je suis devenue une contestataire assouvie. J'ai décidé de suivre mon propre chemin et ce,  peut importe ce que les autres peuvent bien en penser! Ce qui  fût probablement ma plus belle réalisation.

Par contre, ces dernières semaines, en faisant le bilan de l'année, j'ai vécu la solitude. J'ai déguisé le tout en surcharge de travail comme je sais si bien le faire, enfermée par moi-même entre les murs de mon propre isolement.

Après mûres réflexions, j'ai compris que je cherchais l'Amireux en vain.

J'étais seule. Il n'était pas là.

Je l'ai cherché partout et je ne l'ai pas trouvé. Sa tête était ailleurs.

Pour un moment, j'ai vécu la tristesse. J'avais perdu mon pilier, mes vacances et ma fuite. Je compris alors que je m'ennuyais.

J'ai laissé circuler ma peine, j'ai reculé et je me suis acharnée. Je voulais comprendre la distance que j'avais moi-même installée, mais surtout l'attitude, le manque de respect et l'absence qui me faisait si mal. Et j'ai été déçue, d'être déçu croyant avoir affaire, jusqu'à maintenant, à un être d'exception. Après un automne à saveur de pomme et d'épices, l'Amireux m'avait laissé un goût aigre-doux. Et j'ai eu envie de crier à nouveau à la contestation.

Alors, j'ai décidé de terminer l'année comme suit...

Je remets en cause l'arrogance de Monsieurs X qui se croit tout permis en pensant revenir dans ma vie aussi facilement, de créer le débat entre deux, dans l'absence.

Je ne suis pas d'accord d'être en relâche forcée de ma "psy" puisque depuis quelques jours j'ai l'impression de vivre une tempête dans un verre d'eau.

Je proteste contre mon minable salaire qui m'empêche de m'exiler, loin, très loin.

Je me révolte contre les hommes qui finissent toujours par me décevoir.

Je doute contre l'amour en général qui me laisse continuellement le cœur gros et qui me donne envie de brûler tous les livres qui finissent par ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps.

Je refuse d'être seulement une amie puisque je sais très bien qu'au fond de moi, je suis une amoureuse. Je n'accepte plus de vivre tant d’ambiguïté.

Et je conteste contre 2014 parce que j'aurai laissé partir l'Amireux.

Je tire donc maintenant ma révérence à 2013, seule...

Chin!

Avec autant de légèreté qu'une bulle de champagne, je vous lève mon verre, mes chères Junky. Merci de m'inspirer de près ou de loin et de me donner envie d'écrire. Je vous souhaite à tous, une belle et heureuse année, haute en couleurs et pleines de rebondissements, mais surtout avec autant de beaux fous rires que de réalisations.

À pi fuck, chin encore!

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1 commentaire:

  1. Belle et heureuse Année à toi belle Stéphanie que j'aime lire et dont je suis fière que tu te tiens debout face aux défis de la vie ..Suis ton chemin , tu es sur la bonne voie... D'une soixantenaire junkie !!

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