mercredi 2 juillet 2014

Stéphanie exposant 10 : en quarantaine


C'est décidé, après un silence prolongé, j'ai besoin de vous écrire avec mes tripes. 

Non seulement parce que j'ai dernièrement eux envie d'en finir, mais aussi parce que je suis en mode contestataire plus que jamais. Je me sens complètement différente : nouvelle façon de voir la vie, nouvelle façon de me refermer sur moi-même, nouvelle façon de comprendre la finalité humaine (gang de con) et  nouvelle façon de me défouler dans le travail. Ce qui explique pourquoi je me suis mise en quarantaine.

Je n'arrivais simplement pas à trouver les mots.

J'ai gardé secret le tourbillon dans ma tête.

Je ne me reconnais plus. Pourtant, j'assume et j'apprivoise peu à peu la nouvelle Stéphanie que je suis devenue. Malgré la sagesse des années, je ne sais toujours pas si je fais les bons choix et la hantise de me tromper de chemin ne se décrit pas avec des mots.

En fait, y a-t-il réellement de bons ou de mauvais choix? 

Non, pas que j'ai des regrets, au contraire, mais je me suis placée en marge de ce qui est considéré comme étant la norme : Il y en a qui vont essayer toute leur vie pour essayer d'être marginale tandis que moi, je me suis battue toute ma vie afin d'être normal le plus possible...

Dans ma nouvelle vie, il y en a un qui me dit être mon ami. L'autre se déclare amoureux et j'entends son cœur palpiter dès que je suis dans son champ de vision.

Avec un, je me sens apaiser et en sécurité lorsqu'il m’enlace. L'autre me fait vivre le désir et la passion.

Lorsque je pense à mon Amireux, je souris...

Et avec L'homme 2.0 je partage ma folie et mes nuits...

Entre tout ça, j'essaie de trouver un sens à ma vie...

Dans mon monde à moi, j'ai choisi la meilleure option, le meilleur des deux mondes. Je ne suis plus jamais seule et je retrouve une certaine forme d'équilibre. J’atteins la balance avec la découverte de mes compléments d'objet direct.

Dans mon pays des merveilles, un ne veut pas s'engager. L'autre essaie de se faire pardonner et cherche à se rattraper.

Un m'apporte la joie d'être en vacances de ma vie comme une eau fraîche, délicate et bienfaitrices pour le corps et l'âme. Un éden de fraîcheur. Un endroit en retrait de mes soucis.

Et l'autre me fait sentir comme une déesse, un voyage au paradis des sens d'un bonheur intense et voluptueux. Une escapade de folie.

Puis un jour, je suis tombée les deux pieds dans réalité. L'Homme 2.0 ne voulait plus me partager.

- Tu me rappelleras quand tu m'auras choisi.

Tout ce que j'ai trouvé d'intelligent à dire c'est : Je comprends...

De l'autre côté, l'Amireux cumulait arrogance et attitude croyant avoir été remplacé par le salaud de l'histoire. 

Voilà, la raison de mon silence prolongé, tourmentée entre un choix que je trouvais difficile. En fait, avec le recul, j'en viens à la conclusion, que je n'avais rien à choisir que tout allais finir par découler naturellement.

J'ai alors pris mes distances de mes hommes. J'allais laissé la vie choisir à ma place puisque je n'avais plus la force de peser les pours et les contres. Continuellement craindre de choisir me vidais, je n'avais plus la force, je ne ressentais plus rien. Les plaies ont laissé des marques et mon coeur avait arrêté de battre depuis si longtemps. 

Lorsque j'étais avec un, je rêvais de passion. Lorsque je retrouvais l'autre, je rêvais de stabilité et de stimulation intellectuelle.

Et j'en ai eu marre...

C'est dommage, ainsi va la vie: choisir engendre que tout doit changer. J'aurais bien gardé cette situation et continuer à vivre sur ma balance dans mon pays des merveilles.

La passion était partie et je restais à attendre ma stabilité, mon Amireux. Depuis Janvier, j'essayais de retrouver ce qui s'était effrité à la suite de mon départ. J'étais tout de même comblée puisque je savais, qu'au-delà de cette drôle d'amitié, se cachait un amour véritable et réellement profond. Mais lui aussi avait filé. J'avais envie de crier à mon Amireux que je n'étais pas transparente, que sa présence me manquait et que je m'ennuyais à mourir.

Et un soir, quand l'alcool avait réussi à me dénuder, j'ai succombé. J'ai appelé L'homme 2.0.

- Qu'est-ce que tu veux Stéphanie?

- Que tu la fermes et que tu arrêtes de me poser cette question!

Les chemins se croisent et finissent souvent par se séparer.

Avec mon Amireux l'eau est parfumés avec la fraîcheur pétillante des notes de framboises, grenades et de myrtille, tandis qu'avec L'homme 2.0 c'est la sensualité enveloppante du musc et des notes boisées.
 

Je suis l'eau de paradis de Biotherm. Une façon de se parfumer qui bouscule les habitudes.

Dans mon  paradis, je rêve d'une quarantaine, mais je n'en ai pas eu la force...

 


À suivre...

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