mardi 30 août 2011

Les chroniques d’un fraîchement divorcée: épisode 4

Opération transformation...


Je ne sais pas pour vous mais, le mois de septembre me donne toujours l’envie de changer de vie : Donner mon passeport et mes papiers à un itinérant en lui donnant une petite tape dans le dos en guise de "bonne chance pour ton nouveau départ", ajouter une nouvelle qualité à ma « to do list » et collectionner de nouveaux défauts, partir en hystérique me chercher tous les livres de « psycho pop » chez Renaud Bray, devenir plombier ou fleuriste, mettre le feu à ma garde-robe pour ne pas avoir le choix de la recommencer au complet, me motiver à retourner au gym, substituer mes cigarettes pour des « menthol » sous prétexte que je vais finalement arriver à arrêter de fumer, mais aussi, parce que j’ai l’impression que sa sent vraiment moins mauvais, diminuer ma consommation d’alcool à cinq jours/ semaine afin de sortir de cette longue phase qu’est l’adulescence et, définitivement, changer de tête pour que finalement personne ne me reconnaisse.

Septembre, c’est la rentrée. On a envie de dépenser notre vie. Il souffle son vent frais sur de la nouveauté. Les célibataires cherchent en vain la perle rare et les nouveaux amoureux se réjouissent que les journées raccourcissent sous prétexte d’aller au lit plus rapidement. On veut se coller sous les couvertures et commencer une nouvelle série télé. J’écoute jamais la télévision, mais en septembre, ça me tente! En fait, je veux tous en même temps. Alors, par où commencer?


Premièrement, mon reflet dans le miroir me rappelle tous les matins que j’ai la mine grise et les cernes beaucoup trop bruns. À force de faire des zombies pour le travail, j’en suis devenu une en quelques sortes. De plus, j’ai l’habitude de rire trop fort et là je m’efforce de le faire discrètement de peur que mes points noirs explosent sur mes interlocuteurs. Je pense bien que la dernière fois je suis allé voir une esthéticienne, ne date pas d'hier.

Phase #1 :  Visiter la « serial killer » des points noirs, Julie Dahan.


Par un beau vendredi après-midi, venant tout juste d’aller faire quelques remises en beauté pour le lancement web de Rêves d’acteurs, gonflée par leur bel énergie, comme toujours, je suis atterrie en plein coeur du village, au 1632 Amherst. Un petit salon très coquet où Julie Dahan la « serial killer des points noirs » m’attendait. Comme il s’agissait d’une référence, je n’avais qu’entendu déloges de cette virtuose du visage intoxiqué. Pour être franche, je m’attendais à voir une « Kill Bill » toute vêtu de jaune prête à m’attacher et à me massacrer le visage avec sadisme.


Je fus agréablement surprise qu’en plein centre-ville, je pouvais trouver un endroit tout à fait charmant où coiffure et esthétique faisait bon ménage. Et disons le, Julie n’a rien du prototype de la « serial killer ». Au contraire, j’ai découvert une petite femme aux cheveux rouge et à la voix hyper apaisante qui donne, tout simplement, envie de s’affaiser sur son épaule. Je l’aimais déjà.

2H00 : En petite hystérique-insécure qui s’assume, je lui explique alors toutes mes angoisses reliées aux soins faciaux. Faut dire, cela fait au moins trois ans que je ne m’étais pas retrouvé les pieds chez l’esthéticienne parce que j’ai toujours l’impression que cela ne faisait qu’empirer mon cas. Au final, j’avais toujours l’air trois fois plus amoché et ce, pendant quelques mois, essayant de vivre en harmonie avec de nouveaux colocataires sur mes joues. Alors, je m’étais résigné à l’idée.

2H15: Elle réussit à me mettre en confiance et le massacre commence! Cette fille est d’une patience d’ange et m’explique chaque étape avec soin et ce, afin que je réussisse à me détendre un peu, pour une fois. Son choix: le soin spécifique bio-organique de G.M Collin. Cette ligne contient 99% d’ingrédients naturels, certifiés biologiques, sans huiles minérales, alcool, parabens et silicones. Son but, nettoyer, exfolier, tonifier et revitaliser ma peau.

3H00 : Armé de son microscope, Julie commence la guerre aux points noirs. Elle m’explique, que pour désinfecter, calmer et aider la peau à se régénérer, elle doit se munir de haute fréquence. Cet arsenal permet aussi de diminuer l’inflammation et peut-être très bien utilisé pour les boutons ou les feux sauvages.

Au total, 3h30 de soins, d’extractions, de guerre aux boutons et d’explications. Je me sens comme une nouvelle fille et je m’approche, peu à peu, de mon objectif de septembre: changer de visage. J’ai à peine quelques rougeurs et ce, malgré le fait que mes pores sont complètement propres et qu’il ne reste aucune trace de crasse. Mon teint est déjà beaucoup plus éclatant. J’ai quasiment l’impression que je reviens de vacances. Je dit bien quasiment.
Je suis déjà excité à l’idée d’essayer d’autres soins. À bon... Je vous ai tenté!? Rendez-vous Moss micro esthétique, 1632 rue Amherst, affronter la « kill Bill » des points noirs. Dites-lui un bonjour de ma part et n’hésitez pas à dire que vous avez eu son adresse sur mon blog. Elle n’en sera que ravie.

Pour ma part, je me lance tête première dans la phase #2 : Blondes have more fun!?


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1 commentaire:

  1. Je dirais par experience de coloration blonde californienne (lol) que Blondes have more fun.. j'ai pas trop compris pourquoi mais c'etait plutot evident sur le coup... mais je suis redevenue Brunette after all...

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