mercredi 22 mai 2013

Après fashionista, récessionista!


Il faut ce le dire : La vie coûte cher ou coûte-t-il cher de vivre?


Maudit que les temps sont dures. Il va falloir se rendre à l'évidence, il faut sortir la récessionnista du garde-robe. Même si j'ai cette envie de folies; me ruiner dans les magasins ou de payer ma tourner lors de longues journées à picoler sur une terrasse près de chez vous. Je dois me rendre à l'évidence, j'en ai tout simplement pas les moyens.

Vous me voyez venir. J'ai fait ma fraîche en début d'année en proclament mes résolutions. Cette année, je vais travailler moins et gagné plus. Ce serait comme croire que l'eau peut se transformer en vin, vraiment le fun, mais loin d'être réaliste. Le plus épeurant, c'est que « y'en a pas de job ». Encore une fois, je me répète, moi l’insatiable et avide de nouveaux défis. Éternel insatisfaite va, nous ne pouvons pas tout avoir dans la vie...

Est-ce que se réaliser au travail, aimer son boulot et avoir de l'argent est une équation qui a du sens ou toutes les jobs payantes ne sont réservées qu'aux petites fourmis qui font du 8 à 5? J'ai passé plusieurs entrevues et harcelée, tel une prostituée, toutes les compagnies qui me plaisaient pour, au final, me faire dire que je suis trop qualifiée ou qu'ils n'ont pas la masse salariale requise afin d'assouvir mon goût de changement. Merde, je vous dis que ça fait mal à mon orgueil de trentenaire... Je m'étais même inventée que je serais probablement plus heureuse à faire des lattés dans un petit café au pays du fort fort lointain pendant que mon homme des bois étudierait pour devenir un homme grenouille. Je vends un peu le « punch » avant le temps, Monsieur X a finalement été accepté pour aller étudier à Rimouski. Même si j'adore le café, ce n'est pas mon rêve tout ça, c'est le sien!

Donc, je me suis mise en mode récessionnista, c'est-à-dire, on se sert la ceinture et on fait aller son petit cerveau pour se trouver du boulot. C'est peu difficile, mais je crois bien pouvoir y arriver. Il ne suffit que de couper les petits luxes. Plus facile à dire qu'à faire! Nous avons bien le droit de se gâter un peu. Le maquillage peut être une façon simple de s'acheter des petits plaisirs à petits prix.

Pour vous, les récessionistas qui se reconnaissent, je vous ai préparé une petite trousse à maquillage pour vous préparer pour l'été et ce, sans vous ruiner. Alors, quand je vais à la pharmacie, je mets dans mon petit panier :

  • Pour un teint frais et léger pour l'été, appliquer une petite touche de poudre bronzante Annabelle
  • Ajoutez-y un soupçon de poudre matifiante Rimmel pour contrôler les excès d'huiles
  • Rehausser vos lèvres avec les BB lips de Maybelline
  • Pour mettre votre regard de Miss Hawaïenne tropique, rien de mieux que le mascara volume essence en quantité industrielle.
  • Pour terminer, et pour celles qui se sentent un peu plus aisées, un petit spray de la brume Calgon de votre choix et un vernis de couleur essence.

Voici le détail de votre facture :

 8,99$
+

 7,99$
+

 4,99$
+

2,99$
=24,96$

Facultatif

 8,99$
+

1,99$
= 35,94$

Et voilà, pour la magnifique petite somme de 24,96$ ou pour celles qui vont s'offrir le grand luxe, 35,94$

Pour le reste, il y a Mastercard. Blague à part, je vais courir les friperies Renaissance, trouver des activités à travers Montréal où je n'ai pas besoin de dépenser un sou et je vais « booker » mes fins de mois en rêvant faire des cafés.

Et un lattée pour Stéphanie!!!

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