vendredi 22 novembre 2013

Vivement, un nouveau look de contestation...


Novembre vient de nous flanquer sa grisaille en plein visage tel une gifle soulevant au passage un vent glacial de nostalgie. C'est souvent en novembre que les méninges surchauffent et que l'on se sent davantage mélancolique. Doux novembre, nous ne pourrons jamais être en paix : manque de soleil, teint brouillé, fatigue accumulée et voyage dans nos pensées. Même l'Amireux a reçu la présence de novembre par surprise et se fait de plus en plus distant. J'ai de la difficulté à le cerner et, dans sa tête, je le trouve prisonnier.

D'ailleurs, je viens tout juste de passer les trois derniers jours à me morfondre ensevelie sous une montagne de couvertures en petite boule dans mon lit avec, comme seule compagnie, un film qui tourne en boucle. Sachant que j'allais être beaucoup trop hormonal, j'ai laissé de côté « La vie est belle » et j'ai opté pour « Au-delà de nos rêves ». Je me suis fait prendre à mon propre jeu en ayant une seule envie, me pendre. Bien sûr, ne jamais prendre aux mots tout ce que je dis, mais l'interprétation ou l'analogie peut être à considérer.

J'ai un malaise qui me pèse et je veux sortir au plus vite de cette petite phase grise.

Je me dis, la nuit porte conseille. Donc, je me lance dans une cure de sommeil interminable cumulant les marathon de snooze. Je décide aussi de refaire un mois sans alcool en utilisant en guise de substitut des suppléments d'oméga 3 pour conditionner la bonne humeur. Je m'en fous de roter le poisson toute la journée si le remède veut bien marcher. De plus, un retour massif au gym s'impose ce qui me donnera un boost de dopamine.

Un esprit sain dans un corps sain, c'est ce qu'ils disent.

Malgré tous les efforts, je me sens moche et je cumule les voyages dans la lune. Seul résultat: une moyenne de deux contraventions de stationnement cette semaine. Nul besoin de vous spécifier qu'à nouveau la contestation semble vouloir cogner à ma porte.
Je me remet en cause d'être toujours dans les parages même si j'ai conscience que l'Amireux semble définitivement ailleurs dans ses pensées.

J'étudie les innombrables remises en question qui ne cesse jamais et que la grisaille s'amuse à mettre de l'avant.

Je revisite cette tristesse et ce malaise qui me suit depuis quelques jours.

J'en veux davantage contre l'amour puisque l'être humain est un animal con qui s’aperçoit seulement de la chance et du bonheur qu'il avait qu'une fois l'avoir perdu.

Je conteste contre ma tête de pioche.

Toutes filles qui se respectent doit avoir...

Une bobette gaine...

Ok! oui!

Mais surtout...

Une amie coiffeuse. 


Direction, salon de coiffure Le club à l'Assomption , où m'attend impatiemment ma meilleure amie, Judy Delisle avec une idée de changement capillaire derrière la tête. 

Son objectif, me redonner le sourire.

C'est tellement ma meilleure amie!

Tout comme moi, le salon c'est refait une beauté dans un tout nouveau local situé au 140 rue St-Joseph. Digne des plus beaux salons de Montréal, le décors a été pensé par les deux propriétaires, Marylen Desforges et Judy Delisle. Il faut le dire leurs goûts et leurs personnalités se fusionnent à merveille. Un style industriel et épuré. Quoi de plus actuel! De plus, de nouveaux services sont offerts dont massothérapie, beauté des mains et des pieds et extension des cils. Je ne pouvais pas terminer sans ajouter que Nathalie Gravel, spécialiste en extension capillaire, a récemment perfectionné sa technique. Mais avant de succomber au talent de cette dernière, je vous présente mon second look de contestation.




Je conteste, tout simplement, contre novembre qui annonçait le retour de Monsieur X.

Quoi!?

Je conteste donc, je suis.

À suivre...

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