Novembre vient de nous
flanquer sa grisaille en plein visage tel une gifle soulevant au passage un
vent glacial de nostalgie. C'est souvent en novembre que les méninges
surchauffent et que l'on se sent davantage mélancolique. Doux
novembre, nous ne pourrons jamais être en paix : manque de
soleil, teint brouillé, fatigue accumulée et voyage dans nos pensées.
Même l'Amireux a reçu la présence de novembre par surprise et se
fait de plus en plus distant. J'ai de
la difficulté à le cerner et, dans sa tête, je le trouve prisonnier.
D'ailleurs, je viens tout
juste de passer les trois derniers jours à me morfondre ensevelie
sous une montagne de couvertures en petite boule dans mon lit avec,
comme seule compagnie, un film qui tourne en boucle. Sachant que j'allais être
beaucoup trop hormonal, j'ai laissé de côté
« La vie est belle » et j'ai opté pour « Au-delà de nos rêves ». Je me suis fait prendre à mon propre jeu en ayant
une seule envie, me pendre. Bien sûr, ne jamais prendre aux mots
tout ce que je dis, mais l'interprétation ou l'analogie peut être à
considérer.
J'ai un malaise qui me pèse et je veux sortir au plus
vite de cette petite phase grise.
Je me dis, la nuit porte
conseille. Donc, je me lance dans une cure de sommeil interminable
cumulant les marathon de snooze. Je décide aussi de
refaire un mois sans alcool en utilisant en guise de
substitut des suppléments d'oméga 3 pour conditionner la bonne
humeur. Je m'en fous de roter le poisson toute la journée si le
remède veut bien marcher. De plus, un retour massif au gym s'impose
ce qui me donnera un boost de dopamine.
Un esprit sain dans un
corps sain, c'est ce qu'ils disent.
Malgré tous les efforts, je me sens
moche et je cumule les voyages dans la lune. Seul résultat: une moyenne de deux contraventions de stationnement cette semaine. Nul besoin de vous spécifier qu'à nouveau la contestation semble vouloir cogner à ma porte.
Je me remet en cause d'être toujours dans les parages même si j'ai conscience
que l'Amireux semble définitivement
ailleurs dans ses pensées.
J'étudie les
innombrables remises en question qui ne cesse
jamais et que la grisaille s'amuse à mettre de l'avant.
Je revisite cette
tristesse et ce malaise qui me suit depuis quelques jours.
J'en veux davantage contre l'amour puisque l'être humain est un animal con qui s’aperçoit seulement de la chance et du bonheur
qu'il avait qu'une fois l'avoir perdu.
Je conteste contre ma
tête de pioche.
Toutes
filles qui se respectent doit avoir...
Une bobette gaine...
Ok! oui!
Mais surtout...
Une amie coiffeuse.
Direction, salon de coiffure Le club à l'Assomption , où m'attend impatiemment ma
meilleure amie, Judy Delisle avec une idée de changement capillaire
derrière la tête.
Son objectif, me redonner le sourire.
C'est
tellement ma meilleure amie!
Tout comme moi, le salon c'est refait une beauté dans un tout nouveau local situé au 140 rue St-Joseph. Digne des plus beaux salons de Montréal, le décors a été pensé par les deux propriétaires, Marylen Desforges et Judy Delisle. Il faut le dire leurs goûts et leurs personnalités se fusionnent à merveille. Un style industriel et épuré. Quoi de plus actuel! De plus, de nouveaux services sont offerts dont massothérapie, beauté des mains et des pieds et extension des cils. Je ne pouvais pas terminer sans ajouter que Nathalie Gravel, spécialiste en extension capillaire, a récemment perfectionné sa technique. Mais avant de succomber au talent de cette dernière, je vous présente mon second look de contestation.
Je conteste, tout
simplement, contre novembre qui annonçait le
retour de Monsieur X.
Quoi!?
Je conteste donc, je suis.
À suivre...
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