lundi 9 décembre 2013

Des fois, j'ai peur un peu, des fois... Des fois, je n'ai pas peur du tout!

 Dans quelques jours, je vais avoir 31 ans. C'est moi, où les semaines passent de plus en vite. Avec tous ces changements, j'ai l'impression que je n'ai même pas eu conscience d'avoir vu l'année défilée. Le temps d'écrire un nouveau chapitre.

Dans mon plus loin souvenir, j'ai toujours le même sentiment qui ressurgit à cette période. Un mélange d’excitation et de nostalgie.

Je crois...

Je n'ai pas encore pu mettre un mot dessus. C'est à n'y rien comprendre. Parfois, rien ne sert de toujours justifier, il suffit que de le vivre.

Par contre, cette année, j'ai ressenti la nostalgie du temps qui passe, du temps qui court.
Le temps file mon amour...

Je vieillis...

Il y a quelque chose de beau dans le fait de vieillir. Par contre, la nostalgie nous rappel à quel point il était merveilleux d'être un enfant. Vous savez, la naïveté vis-à-vis de la vie. Ne pas avoir conscience du futur, ce qui nous poussait à foncer sans baisser les yeux.

Les enfants ne connaissent pas la peur. En fait, si. Mais ce n'est pas le même genre de peur que celle des adultes. Eux, ils ont peur des monstres qui se cachent sous leur lit. Les adultes ont peur de leurs monstres intérieurs, mais principalement, ils ont peur d'avoir peur, ce qui les refrènent dans leur quête identitaire et dans leur recherche du bonheur. Au final, un cumule de bêtises et des centaines de dollars dépenser pour trouver une solution miracle.

Puis un jour, on oublie...

Nous sommes emportés dans le moule et nous vivons comme des petites machines, sans se poser de questions. Métro, boulot, dodo...

Les enfants ont cette chance d'être contestataire à leur façon. Se posant des questions avec curiosité. Vierge de peur, il est nécessaire d'être confronter à leurs petites bouilles pour se rappeler, que nous étions nous-mêmes, un jour, des enfants. Et que dans ce temps, la vie était belle. Nous étions insouciant. De façon générale, ce sont les grands qui viennent tout gâcher avec leur vie couleur grise. Nous apprenant à ne plus rêver, mais à fonctionner et toujours justifier.

- Quand est-ce que tu vas finir par arrêter de faire de la cochonnerie?
- Mais maman, je suis une artiste...

Nous apprenant à être une grande personne, à leur image.

La vie est faite ainsi et comme tous le monde, je vieillis...

Par contre, cette année, j'ai décidé que je ne ferai pas partie de ce moule préfabriqué. Je garantis que les adultes ne m'auront pas. Je continuerai à créer et je sèmerai des « bobépines » pour tracer mon chemin, mais surtout pour toujours retrouver ma route. Qui m'aime me suive! Je ne veux pas être ce que les grands m'ont appris.

J'ai longtemps cru que j'étais magique...

Je pensais que je n'étais que de passage pour égailler la vie des gens. Fou rire, découverte, monde imaginaire, tout y était. À force d'être blessée par le monde des adultes, j'ai cessé de rêver à mon utopie. Mon monde était devenu gris.

Puis un jour, j'ai eu peur...

Je voulais être normal...

Avec les années, j'ai compris que la normalité était relatif à chacun. C'est pourquoi, avec du recule, j'ai décidé de revisiter le monde à ma façon, d'où la venue des looks de contestation et de toutes la philosophie qui l'accompagne.

J'ai longtemps pensée que la beauté intérieure était un mélange de sincérité et d'ouverture.

Puis un jour, j'ai oublié...

- Pourquoi tu pleurs? Est-ce qu'il y a une raison?
- Tu exagères toujours tout?
- Est-ce que tu vas être heureuse un jour Stéphanie?

- Mais, maman...

Je me suis faite juger...

La peur nous empêche de nous mettre à nu, le regard des autres nous fait mal. Elle nous empêche d'avancer. J'ai donc mis de côté mes idéaux et je me suis refermée. Les adulte m'avaient inhibés. J'ai alors gardé mon secret pour les personnes qu'y en valaient vraiment la peine. Comme j'ai stagné pendant trop longtemps, j'ai voulu reprendre le contrôle de mes convictions et j'ai travaillé davantage sur moi-même. Loin de moi l'idée de mourir étouffée, coincée dans mon propre corps, comme la majorité des grandes personnes.

J'ai longtemps pensé qu'il fallait absolument que je sois belle pour plaire et réussir.

Dans cette société où les standards de beauté sont de plus en plus axé sur la perfection et le culte de la minceur. Ne répondant pas à l'image recherchée, je me suis mise à travailler comme une défoncée, sorte de justification.

Puis un jour, je me suis trouvée laide...
J'haïssais la fille en constante recherche de perfection. Pourtant, je savais que je ne serais jamais parfaite dans tous les sens du terme. J'en ai fait une telle fixation que j'en faisais des boutons. Et j'ai découvert la brosse de nettoyage Clarisonic couleur lavande. Inventée par une équipe constituée d’ingénieurs et d’entrepreneurs de Seattle, dans l’État de Washington, Clarisonic allie une technologie exclusive et une vision révolutionnaire afin de redéfinir les soins de la peau. À la différence des appareils rotatifs, la technologie sonique brevetée utilise l’élasticité naturelle de la peau et oscille à une fréquence sonique pour produire plus de 300 mouvements par seconde. La flexion entre la brosse externe et interne qui en découle détache la saleté et les corps gras, enlève les impuretés profondément ancrées dans les pores et prépare la peau pour une meilleure absorption des traitements topiques. Nettoie six fois mieux que les mains à elles seules. Les résultats cliniques ont démontré une absorption accrue du produit et une élimination du maquillage, de la saleté et de l’huile six fois supérieure au nettoyage avec les mains à elles seules. Résultats: 

- Une peau plus lisse, plus douce et d’apparence plus saine.
- Réduit au minimum l’apparence des pores, rides et ridules 
- Le nettoyage est si profond que les produits pour la peau s’absorbent mieux
- Assez douce pour être utilisée deux fois par jour sur tous les types de peau.
 
Ma peau était beaucoup plus belle. Malgré tout, depuis quelques temps, j'ai réussi à lâcher prise sur ma quête de la perfection absolue et j'ai fini par comprendre que la véritable beauté se cachait à l'intérieur. J'ai trouvé quelque chose de jolie.

J'ai longtemps cru que l'amour éternelle existait...

- Je nous aime!

(Silence, j'étais maintenant seul)

- Où es-tu?

Puis un jour, je me suis fait laisser par surprise...

Monsieur X était partie et mes rêves de petites filles étaient détruit. En fait, ce sont des rêves que les adultes nous ont inventés et qu'ils n'ont même pas été capable de mettre en application dans la réalité. Bien que tous les grands finissent par se laisser un jour ou l'autre, de cette rupture, mon orgueil a été sauvagement touché et mon cœur blessé c'est refermé. Je voulais oublier.

Puis un jour, il y a eu une petite parcelle de soleil à travers les épais nuages gris. Mon cœur commençait à guérir.

J'ai longtemps pensé que tout est bien qui finit bien...

Pour mes 31 ans, je veux que toutes mes histoires annoncent une fin heureuse et que mettre mes peurs de côté et combattre mes monstres intérieurs m'aidera à me sentir en paix avec mon urgence de vivre, dans toute mon excessivité et mon intégrité. Un doux mélange de nostalgie et d'excitation. Voilà, ma justification à ma vie d'adulte, à mon monde couleur lavande.

Puis un jour, j'ai reçu une lettre d'un Monsieur X sensible parlant de ses peurs et de ses réflexions; se livrant avec sincérité et se mettant complètement nu.

Et j'ai eu peur de ma réaction...

Le temps files...

Je vieillis...





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire