Dans quelques jours, je vais avoir 31
ans. C'est moi, où les semaines passent de plus en vite. Avec tous
ces changements, j'ai l'impression que je n'ai même pas eu
conscience d'avoir vu l'année défilée. Le temps d'écrire un
nouveau chapitre.
Dans mon plus loin souvenir, j'ai
toujours le même sentiment qui ressurgit à cette période. Un
mélange d’excitation et de nostalgie.
Je crois...
Je n'ai pas encore pu mettre un mot
dessus. C'est à n'y rien comprendre. Parfois, rien ne sert de
toujours justifier, il suffit que de le vivre.
Par contre, cette année, j'ai ressenti
la nostalgie du temps qui passe, du temps qui court.
Le temps file mon amour...
Je vieillis...
Il y a quelque chose de beau dans le
fait de vieillir. Par contre, la nostalgie nous rappel à quel point
il était merveilleux d'être un enfant. Vous savez, la naïveté
vis-à-vis de la vie. Ne pas avoir conscience du futur, ce qui nous
poussait à foncer sans baisser les yeux.
Les enfants ne connaissent pas la peur.
En fait, si. Mais ce n'est pas le même genre de peur que celle des
adultes. Eux, ils ont peur des monstres qui se cachent sous leur lit.
Les adultes ont peur de leurs monstres intérieurs, mais
principalement, ils ont peur d'avoir peur, ce qui les refrènent dans
leur quête identitaire et dans leur recherche du bonheur. Au final,
un cumule de bêtises et des centaines de dollars dépenser pour
trouver une solution miracle.
Puis un jour, on oublie...
Nous sommes emportés dans le moule et
nous vivons comme des petites machines, sans se poser de questions.
Métro, boulot, dodo...
Les enfants ont cette chance d'être
contestataire à leur façon. Se posant des questions avec curiosité.
Vierge de peur, il est nécessaire d'être confronter à leurs
petites bouilles pour se rappeler, que nous étions nous-mêmes, un
jour, des enfants. Et que dans ce temps, la vie était belle. Nous
étions insouciant. De façon générale, ce sont les grands qui
viennent tout gâcher avec leur vie couleur grise. Nous apprenant à
ne plus rêver, mais à fonctionner et toujours justifier.
- Mais maman, je suis une artiste...
Nous apprenant à être une grande personne, à leur image.
La vie est faite ainsi et comme tous le
monde, je vieillis...
Par contre, cette année, j'ai décidé
que je ne ferai pas partie de ce moule préfabriqué. Je garantis que
les adultes ne m'auront pas. Je continuerai à créer et je sèmerai
des « bobépines » pour tracer mon chemin, mais surtout
pour toujours retrouver ma route. Qui m'aime me suive! Je ne veux pas
être ce que les grands m'ont appris.
J'ai longtemps cru que j'étais
magique...
Je pensais que je n'étais que de
passage pour égailler la vie des gens. Fou rire, découverte, monde
imaginaire, tout y était. À force d'être blessée par le monde des
adultes, j'ai cessé de rêver à mon utopie. Mon monde était devenu
gris.
Puis un jour, j'ai eu peur...
Je voulais être normal...
Avec les années, j'ai compris que la
normalité était relatif à chacun. C'est pourquoi, avec du recule,
j'ai décidé de revisiter le monde à ma façon, d'où la venue des
looks de contestation et de toutes la philosophie qui l'accompagne.
J'ai longtemps pensée que la beauté
intérieure était un mélange de sincérité et d'ouverture.
Puis un jour, j'ai oublié...
- Tu exagères toujours tout?
- Est-ce que tu vas être heureuse un jour Stéphanie?
- Mais, maman...
Je me suis faite juger...
La peur nous empêche de nous mettre à
nu, le regard des autres nous fait mal. Elle nous empêche d'avancer.
J'ai donc mis de côté mes idéaux et je me suis refermée. Les
adulte m'avaient inhibés. J'ai alors gardé mon secret pour les
personnes qu'y en valaient vraiment la peine. Comme j'ai stagné
pendant trop longtemps, j'ai voulu reprendre le contrôle de mes
convictions et j'ai travaillé davantage sur moi-même. Loin de moi
l'idée de mourir étouffée, coincée dans mon propre corps, comme la
majorité des grandes personnes.
J'ai longtemps pensé qu'il fallait
absolument que je sois belle pour plaire et réussir.
Dans cette société où les standards
de beauté sont de plus en plus axé sur la perfection et le culte de
la minceur. Ne répondant pas à l'image recherchée, je me suis mise
à travailler comme une défoncée, sorte de justification.
Puis un jour, je me suis trouvée
laide...
J'haïssais la fille en constante
recherche de perfection. Pourtant, je savais que je ne serais jamais
parfaite dans tous les sens du terme. J'en ai fait une telle fixation
que j'en faisais des boutons. Et j'ai découvert la brosse de
nettoyage Clarisonic couleur lavande. Inventée
par une équipe constituée d’ingénieurs et d’entrepreneurs de
Seattle, dans l’État de Washington, Clarisonic allie une
technologie exclusive et une vision révolutionnaire afin de
redéfinir les soins de la peau. À la différence des appareils
rotatifs, la technologie sonique brevetée utilise l’élasticité
naturelle de la peau et oscille à une fréquence sonique pour
produire plus de 300 mouvements par seconde. La flexion entre la
brosse externe et interne qui en découle détache la saleté et les
corps gras, enlève les impuretés profondément ancrées dans les
pores et prépare la peau pour une meilleure absorption des
traitements topiques. Nettoie six fois mieux que les mains à elles
seules. Les résultats cliniques ont démontré une absorption accrue
du produit et une élimination du maquillage, de la saleté et de
l’huile six fois supérieure au nettoyage avec les mains à elles
seules. Résultats:
- Une
peau plus lisse, plus douce et d’apparence plus saine.
- Réduit
au minimum l’apparence des pores, rides et ridules
- Le
nettoyage est si profond que les produits pour la peau s’absorbent
mieux
- Assez
douce pour être utilisée deux fois par jour sur tous les types de
peau.
Ma
peau était beaucoup plus belle. Malgré tout, depuis quelques
temps, j'ai réussi à lâcher prise sur ma quête de la perfection
absolue et j'ai fini par comprendre que la véritable beauté se
cachait à l'intérieur. J'ai trouvé quelque chose de jolie.
J'ai longtemps cru que l'amour
éternelle existait...
(Silence, j'étais maintenant seul)
- Où es-tu?
Puis un jour, je me suis fait laisser
par surprise...
Monsieur X était partie et mes rêves
de petites filles étaient détruit. En fait, ce sont des rêves que
les adultes nous ont inventés et qu'ils n'ont même pas été capable
de mettre en application dans la réalité. Bien que tous les
grands finissent par se laisser un jour ou l'autre, de cette rupture,
mon orgueil a été sauvagement touché et mon cœur blessé c'est
refermé. Je voulais oublier.
Puis un jour, il y a eu une petite
parcelle de soleil à travers les épais nuages gris. Mon cœur
commençait à guérir.
J'ai longtemps pensé que tout est bien
qui finit bien...
Pour mes 31 ans, je veux que
toutes mes histoires annoncent une fin heureuse et que mettre mes peurs de
côté et combattre mes monstres intérieurs m'aidera à me sentir en
paix avec mon urgence de vivre, dans toute mon excessivité et mon
intégrité. Un doux mélange de nostalgie et d'excitation. Voilà,
ma justification à ma vie d'adulte, à mon monde couleur lavande.
Puis un jour, j'ai reçu une lettre
d'un Monsieur X sensible parlant de ses peurs et de ses réflexions;
se livrant avec sincérité et se mettant complètement nu.
Et j'ai eu peur de ma réaction...
Le temps files...
Je vieillis...
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